tag:blogger.com,1999:blog-1404168996835045551.post491054899414191503..comments2023-08-04T02:03:23.015-07:00Comments on Medio loco en el coco: volver.Andreahttp://www.blogger.com/profile/09823406134711696143noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-1404168996835045551.post-73400864352951472342010-08-12T16:26:40.194-07:002010-08-12T16:26:40.194-07:00Precioso!! pocas frases pero mucho significado.Precioso!! pocas frases pero mucho significado.Mathieu*https://www.blogger.com/profile/17915453690743704952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1404168996835045551.post-16163126617056373332010-07-30T16:10:08.871-07:002010-07-30T16:10:08.871-07:00Me encanta andrews!Me encanta andrews!María Lópezhttps://www.blogger.com/profile/08993802776512913900noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1404168996835045551.post-72842103281976746162010-07-30T08:03:02.027-07:002010-07-30T08:03:02.027-07:00muy bonito chica, es corto y intenso!muy bonito chica, es corto y intenso!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1404168996835045551.post-8478145449840731612010-07-27T02:38:15.642-07:002010-07-27T02:38:15.642-07:00Para ti, con toda mi admiración por tu sensibilida...Para ti, con toda mi admiración por tu sensibilidad…<br />Besos<br /><br />J'aime ces gens étranges, aux trous dans la mémoire,<br />Des trous remplis de plaies, présentes ou bien passées,<br />Vérités toutes crues, remontant en marée,<br />Quand les masques ont fondu, que la farce est jouée.<br />L'inconscient se lézarde, la raison capitule,<br />Des blessures tenaces, font surface et bousculent,<br />L'hier est aujourd’hui, le présent n'est qu'instant,<br />De vieilles photos parlent, révélateurs puissants.<br />J'aime ces gens étranges, leur raison déraisonne,<br />Ils sont les dissidents, des logiques des hommes,<br />Leur cœur ne souffre pas, l'événement leur échappe,<br />Ils captent les émois, l'essentiel sans flafla…<br />J'aime ces gens étranges, qui repèrent la fausseté,<br />Des gestes et des paroles, réclament l'amour vrai,<br />Fonctionnent à la tendresse, négligent tout le reste,<br />Ils sont vérité nue, ils aiment, ou ils détestent.<br />J'aime ces gens étranges, à la mémoire trouée,<br />Qui échangent des bribes, de leurs vies effacées,<br />Voyageurs sans papier, sans qualifications,<br />Ils sont ce que nous sommes, et nous leur ressemblons. <br />J'aime ces gens étranges, qui me montrent du doigt,<br />Les immenses trous noirs, que j'ai au fond de moi,<br />Ils sont le grand miroir, de mes désirs enfouis,<br />De ma débridence tue, et de ma fantaisie. <br />J'aime ces gens étranges, qui ont le mal d'enfance,<br />Comme le mal d'un pays, qu'ils chercheraient en silence,<br />Derrière l'apparence, de leur mémoire perdue,<br />Leur peau parle une langue, que nous n'entendons plus.<br />J'aime ces gens étranges, aux trous dans la mémoire,<br />Des trous remplis de plaies, présentes ou bien passées,<br />Vérités toutes crues, remontant en marée,<br />Quand les masques ont fondu, que la farce est jouée.<br />« Les naufragés d’Alzheimer » par Julos Beaucarne <br />D’après le poème de Marie Gendron « les larmes de la mémoire »José María Allozahttps://www.blogger.com/profile/13155080591266140444noreply@blogger.com